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mercredi 22 octobre 2014

Des J.O pas comme les autres

Le Red House, le Café Moderne et le Calbar ont accueilli la troisième édition des Jeux Olympiques des barmaids. A midi, le rendez-vous est donné, au Red House, un bar intimiste dans l'esprit far-west, niché dans la rue de la Forge Royale, à quelques pas de Bastille.


Des épreuves insolites demandant beaucoup d'adresse ,

Première épreuve : Three Legged Mix au RED HOUSE
Derrière le comptoir, En duo, attaché par une sangle, chaque équipe doit réaliser une recette imposée baptisée « Olympic cocktail »L’un ne peut se servir que de son bras gauche, l'autre que de son bras droit. A deux, ils doivent réaliser le cocktail qui sera ensuite goûté et noté par les juges. L'élaboration du cocktail est notée selon trois critères, l'utilisation des bons ingrédients, la parfaite dose de chaque ingrédient et la rapidité de l'exécution, ultime critère sur lequel les candidats sont départagés.

Deuxième épreuve : Blind Folded Free Pour au RED HOUSE
Encore plus barrée, les participants ont un masque sur la tête et leurs coéquipiers les font tourner sur eux-mêmes en criant « Speed, Speed, Speed ». Ils doivent ensuite verser 5 différentes doses, le tout en étant le plus proche du dosage parfait et sans en renverser à coté.

Troisième épreuve : Japanese Hard Shake: Entre le RED HOUSE et le CAFE MODENE
Très drôle, elle consiste en une course entre le Red house et le café moderne auquel un membre de chaque participe déguisé en Sumo.

Quatrième épreuve : Shot Spit Free Pour au CAFE MODERNE
Alignés, un membre de chaque équipe avale et shot et doit le garder dans la bouche et ensuite le recracher dans le verre de manière propre mais chacun doit attendre que la personne qui le précède ait recraché sa dose .
Cinquième épreuve : Mixold-agy Round au CAFÉ MODERNE
Les participants doivent réaliser un réaliser à partir des ingrédients les moins cher. Ici c'est la créativité des participants avec un budget limité qui est évaluée.



Sixième épreuve : Get the Fuckin Beers in race entre le CAFÉ MODERNE et le  CALBAR 
 Au terme d'une course, les candidats doivent ramener six bières accompagné du  ticket de caisse
Septième épreuve : One meter pour au CALBAR
A un mètre de hauteur, chaque participant doit remplir un verre à shot et doit en renverser le moins possible à coté.
Huitième épreuve : Boxing cocktail au CALBAR
Avec des gants de boxe aux mains, un participant de chaque équipe doit réaliser deux Robroy, un au shaker, l'autre juste mélangé 

Neuvième épreuve : Tray Race Entre le CALBAR et le RED HOUSE
Les participants doivent faire une course entre 2 bars en portant un plateau avec des verres en plastique  
Dixième épreuve : Pinneaple Tennis au RED HOUSE
Retour au Red house. Dans l'étroite rue de la forge royale pour un tennis ou l'ananas remplace la balle

Olympic Cocktail - La recette 

4cl Gin
2cl jus de citron
2cl Maraschino
1sp Violette
1sp Sureau
1 blanc d'oeuf /Dry Shake
Zeste d'orange/Shot of Monkey


Cocktail Games

En ce lundi ensoleillé, c'est une compétition atypique qui débute à l'heure du déjeuner les «Bartenders Olympics» Traduisez les Jeux Olympiques des barmaids. Un périple en huit épreuves où les bars le Red house, le Calbar et le Café Moderne, ont remplacé les stades Au menu, précision défis décalés, ambiance survoltée et franche camaraderie malgré la compétition.


Des looks extravagants et colorés

Ce qui marque au premier coup d’œil c'est cette profusion de looks orignaux et colorés. Pour se distinguer, chaque équipe a d'ailleurs son propre look qu'il soit plutôt classique ou déjanté. Il y en a pour tout les goûts, ainsi l'équipe du RedHouse porte des tee-shirt noirs avec un imprimé rose fluo représentant un squelette de tête de taureau. Pour le CaféModerne, ce sera look à l'américaine et hawaïen pour la Team Great Britain. 

Les Calbar, eux adopté le look nœud pape classique ou revisité sur un tee-shirt pendant que celle de l'Experimental Cocktail Club a choisi le look hamish, avec bien évidement un look fermier comprenant chapeau, chemise à carreaux et bretelles. Du coté de (l'équipe) la Rue Frochot, on arbore des débardeurs avec un slogan imprimé « But what's your real job ?» tandis que l'équipe du BarMolitor, (situé dans la piscine récemment restaurée qui compte une clientèle hype et huppée) a choisi de revêtir une marinière. Pour celle du Prince de Galles, c'est un look plutôt classique. A l'opposé, look grunge et sexy pour les Lady Killers avec des slogans provocateurs inscrits au dos de leur débardeur. Une multitude de looks décalés qui traduisent très bien l'état d'esprit de cette compétition. D'ailleurs, l'ambiance est bon enfant et chaque équipe braille pour encourager leur camarade.Le ton est donné !


Une compétition décalée et une ambiance survoltée

Le rendez-vous est donné, au Red House , un bar intimiste, niché dans la rue de la Forge Royale, à quelques pas de Bastille. Regroupées dans le bar, ce sont neuf équipes de six barmaids,des quatre coins de la capitale et du monde (Brésil, Allemagne, Grande-Bretagne..) qui sont venues s'affronter pour le titre de champion olympique.

Un titre en jeu donc mais un état d'esprit très loin de l'image du barmaid guindé ou des acrobaties de Tom Cruise dans « Cocktail ». Timothy Ward, un anglais débarqué dans la capitale il y a 10 ans et ambassadeur de la marque de whisky Monkey Shoulders explique «Dean Callan, le PDG de Monkey Shoulders, m'a parlé de faire une sorte de compétition entre barmaids, où on ferait des épreuves plus marrantes, un peu décalées et très différentes des compétitions de cocktail classiques qu'un trouve aujourd'hui».
D'ailleurs, cette simplicité et cette décontraction se retrouvent dans cette compétition atypique qui aurait pu ne jamais voir le jour « Tout s'est organisé très rapidement, au début on a fait tout ça avec presque rien, on a même fabriqué les médailles nous mêmes, on a aussi trouvé des partenaires comme Monkey Shoulders et des bars comme le Red House, le Calbar et le Café moderne qui ont accepté de jouer le jeu» poursuit Tim Ward, le co-organisateur de l’événement avec Jérôme Vaillanet, patron du Red House.

Au fil de ces huit épreuves insolites (voir notre article), parmi lesquelles on retiendra particulièrement cette course intitulée Japanaese Hard Shake, le Shot Spit Free Pour, un concours vraiment très spécial ou bien encore le Blinded Folded Free, une épreuve à l'aveugle, le maître mot aura été décalé. L'ambiance elle aussi aura été au rendez-vous avec beaucoup de moments épiques comme ce déhanchement légendaire de la Molitor team ou encore ce strip-tease improvisé de l'équipe du Calbar. Vers la fin de l'après-midi, roulements de tambour, les résultats tombent enfin : And the winner is …Rue Frochot.

Autres Gagnants
Pineaple Tennis Joe Boly de Red House
Most valuable player Cedric Moru de équipe Calbar
Most valuable bar Café Moderne

Bilan de ces JO  ? Des bartenders, un cocktail de bonne humeur, d'esprit d'équipe, de complicité, d’encouragement, le tout agrémenté de personnalités et de looks bien affirmés. Mixer tout ça avec un grand esprit de famille et l'adage de Pierre de Coubertin « L'important c'est de participer » et vous obtiendrez cette compétition atypique.

Les six commandements du Barmaid – selon Tim Ward 
 
Très accueillant, tu seras mais strict tu resteras
Une bonne mémoire, tu auras et bon mathématicien, tu feras
Organisé, tu seras et très humble, tu resteras

dimanche 22 juin 2014

Joséphine pour la Beauté des Femmes : Interview avec Jean-Charles Aponte

« Ici, on aide les femmes à retrouver les codes de leur beauté, celle qu'elles n'ont plus les moyens d'entretenir »

Pourquoi avoir crée cette association ?


C'est une initiative de Lucia Iraci, la présidente et fondatrice de notre association. Lucia est coiffeuse professionnelle avec un parcours de 25 ans dans la coiffure de mode et de studio et a travaillé avec les plus grands mannequins et photographes, pour les plus grands magazines de la planète. Depuis 15 ans, Lucia s'est posée à Saint-Germain des Près, dans un endroit assez discret, très élégant, où elle y reçoit une clientèle qui n'a pas réellement de soucis financiers.Ça fait maintenant quelques années que notre présidente nous confie, combien elle a constaté que quand une femme est en parcours de précarité, il est compliqué d'entretenir une apparence que pourtant la société exige d'elle en permanence et en regard de quoi une femme doit toujours donner une image positive d'elle. Parce que très rapidement, quand on croise quelqu'un dans la rue, on peut avoir ce jugement qui dit «Tiens, cette femme ça n'a pas l'air d'aller ». Joséphine ça sert à ça, quand une femme en recherche d'emploi, se rend à des entretiens, dés les premières secondes, il y a une lecture de son apparence qui est faite. Et c'est à ce moment là que notre travail prend tout son sens car en voyant que tout est parfait dans son apparence, le/ la recruteur(se) va se dire: « C'est quelqu'un à qui je peux confier la mission professionnelle car cette femme sait prendre soin d'elle et se préparer pour les moments importants »


Pourquoi avoir choisi de descendre dans le métro ?

Nos salons sont «des endroits assez confidentiels» tout y est anonyme, nos vitres sont occultées parce qu'on ne veut pas que nos clientes y soient reconnues. Pour chaque prestation de coiffure, quelqu'en soit l'étendue, nous allons leur demander 3 euros pour quelque chose (balayage, brushing, soin du cheveu etc...) qui peut valoir 80/90 euros dans un salon de coiffure classique et un euro pour chaque prestation de beauté esthétique. On va se rencontrer douze fois pendant un an, au rythme d'un rendez-vous coiffeur et d'un rendez-vous esthétique chaque mois.On va faire avec elles, un parcours de reconstruction de leur image, de leur identité et on va les aider à retrouver les codes de leur beauté, celle qu'elles n'ont plus les moyens d'entretenir. Après, il n'y a plus qu'un pas à faire car la beauté génère du bien-être. Notre association s'appelle Joséphine pour la beauté des femmes car même si parfois ça peut sembler un prétexte futile, on est bien conscients que cette beauté, c'est quelque chose de précieux, c'est un capital qui doit être en construction permanente et c'est extrêmement coûteux; Joséphine est là pour ça .

«Même si parfois ça peut sembler un prétexte futile, on est bien conscients que cette beauté, c'est quelque chose de précieux»

Ces femmes à qui vous redonnez confiance qui sont-elles ?

75% d'entre elles sont en situation de monoparentalité, avec une moyenne de deux enfants, qu'elles élèvent toutes seules, beaucoup sont au R.S.A avec des restes à vivre minimal. Elles doivent faire manger une famille avec 5/6 euros par jour, alors dépenser 70 euros en un jour, c'est juste inimaginable !  Elles ne prennent même plus le temps le matin de s'observer dans le miroir, elles ne se regardent plus car leurs enfants sont leur priorité et qu'il y a toujours quelque chose à payer pour leur famille, la cantine, une nouvelle paire de chaussures, une machine à laver à réparer, etc.... Quand elles subissent un divorce, une séparation c'est une exclusion sociale, elles perdent un environnement social et familial auquel elles étaient attachées et avec lequel elles se prêtaient aussi des vêtements et échangeaient des rituels de beauté. Quand elles perdent un travail, elles perdent aussi des collègues, restent toutes seules chez elles et personne ne les attends, si ce n'est à Pôle Emploi ou chez l'assistante sociale. Et contrairement à l'adage qui dit qu'il vaut mieux faire envie que pitié, souvent quand elles vont voir l'assistante sociale, elles ont l'impression que si elles y vont trop joliment apprêtées, elles ne vont pas faire envie.

Quelle ont été les réactions des voyageurs parisiens, parisiennes ?

On a des retours extrêmement chaleureux, beaucoup ont entendu parler de Joséphine mais la plupart ne savent pas que nous avons un salon à Paris depuis 3 ans. On a énormément de clins d’œil et cet appel aux dons, aujourd'hui, n'est qu'un prétexte pour rencontrer les parisiens parce notre salon est extrêmement discret. Pour nous, il est hors de question qu'une femme entrant chez Joséphine soit reconnue. Elle, elle va chez Joséphine parce que c'est la galère, parce que elle est dans un parcours de carence et l'endroit est improbable, à Barbés dans le 18eme, personne ne fait attention à personne. Avec cette opération dans le métro en complicité avec la fondation RATP  et la fondation L’Oréal, on va contacter celles et ceux qui sont venus nous voir et qu'on a sensibilisé à notre action et faire appel à leur générosité.

Interview réalisée par Vanessa Saksik avec Jean-Charles Aponte, Directeur des salons et du développement national  de l'association Joséphine pour la Beauté des Femmes

Faites votre B.A beauté avec Joséphine !

Comment commencer la semaine du bon pied ? C'est très simple ! Venez vous faire coiffer ou maquiller et découvrez la chouette association Joséphine pour la beauté des femmes, qui permet à des femmes en parcours de précarité de renouer avec leur beauté.




Dernière escale, ce lundi 23 juin, à la station Miromesnil (Lignes 9 et 13) pour l'association Joséphine pour la beauté des femmes. Voyageurs parisiens et parisiennes pourront s'offrir un instant de beauté entre les mains des professionnels de chez Joséphine. L'occasion de faire d'une pierre deux coups en soutenant l'association Joséphine pour la beauté des femmes, tout simplement avec un don. Crée en 2006 à l'initiative de Lucia Iraci, le premier salon parisien a ouvert ses portes en 2011, celui de Tours en 2012. Dans chaque salon, c'est une équipe de 3 professionnels (salariés) de la beauté aux petits soins qui accueillent ces femmes à qui la vie n'a pas fait fait de cadeaux pour leur redonner l'estime d’elles-mêmes. Des équipes épaulées par 100 bénévoles, tous experts dans leur domaine (yoga, coiffure, esthétique,..) qui permettent eux aussi que ce projet vive. Joséphine travaille avec des partenaires sociaux et fonctionne également grâce à des mécènes privés tel que la fondation L’Oréal, Meetic et de nombreux autres comme le Groupe Beau Manoir par exemple qui est un groupe de prêt-à-porter avec des marques comme Bonobo, Bréal, cache-cache, Morgan, Caroll, Kookai . Parce que la beauté est extérieure mais aussi intérieure, Joséphine propose à ces femmes des prestations de beauté, du conseil en image mais aussi des ateliers de préparation aux entretiens d'embauche et de l'initiation à la sophrologie et au yoga. Alors rendez-vous à la station Miromesnil de 11h00 à 16h00  pour faire votre B.A beauté ! 

jeudi 3 octobre 2013

LES BONS PLANS DE PRINCESSE VANOUSHKAIA


MAKE  UP DAYS chez YVES ROCHER

Envie de vous faire une beauté pour 0 euros ?  C’est possible.  Jusqu’au 13 octobre rendez-vous chez Yves Rocher pour vous faire maquiller et choisir parmi les 6 looks différents imaginé par Max Herlant, maquilleur conseil    Selon vos envies et votre humeur vous pourrez vous laisser tenter par le brun cannelle, le smoky noir ou un look tropical.  Il suffit de prendre rendez- vous dans l’un des 550 magasins  bénéficierez des conseils de l’une  des  4600 maquilleuses professionnelles .Depuis chez vous, vous pourrez aussi percer  les mystères  d’un maquillage réussi grâce aux tutos vidéos

Plus d’infos sur www.yvesrocher.fr
 
 

samedi 20 avril 2013

Le cinquiéme élement


Chez Mango, cette robe avec bretelles croisées et tout de blanc immaculée, nous fait penser à l’héroïne du cinquième élément. Son aspect satiné et sa forme moulante rendent cette pièce chic et sexy. Idéale pour des cocktails en ville ou des  soirées en bord de mer. Le tout à un prix plus que  rikiki  (25.99 Euros). 


vendredi 22 février 2013

Cirque Eloize : Entre féerie et modernité

C’est un cirque atypique que le Cirque Eloize a proposé dans le décor étoilé du Grand Rex qui accueille d’habitude les stars du cinéma. Présente à Paris du 17 Janvier au 3 Février 2013, la compagnie fondée à Montréal vient d’achever plus de 15 jours de représentations.


 Acclamée à Broadway et saluée par la profession au Festival du Cirque de Demain, le Cirque Eloize est devenue une référence dans l’univers du cirque et des spectacles artistiques, avec des productions phares à l’instar de «Rain, comme une pluie dans tes yeux.». Cette année justement, la compagnie qui fête son 20ème anniversaire offre une toute autre vision du cirque. Très éloignée  du cirque traditionnel, la troupe québécoise est plus proche du Cirque du Soleil qui peut être considéré à certains égards comme son «grand frère» mais offre une autre vision que ce dernier. Et cette différence justement, le Cirque Eloize l’exprime très bien dans son spectacle « I.D »(pour Identity soit Identité en français) qui mêle avec brio les arts du cirque et la danse urbaine (hip-hop, break-dance). Dans cette nouvelle production, les danseurs et les acrobates se confrontent et se rencontrent dans un univers urbain qui est la signature de ce spectacle.

Les artistes du Cirque Eloize entraînent le public à travers la ville entre graffitis, chantiers en construction et grattes ciels. Dans « I.D », le décor joue un véritable rôle  grâce aux éclairages. Mieux, cet élément scénique est un véritable support pour les artistes qui l’utilisent au gré des acrobaties au trampoline et poursuites en vélos et rollers. La musique est elle aussi au cœur de l’identité du Cirque Eloize. Dans ce spectacle, les sonorités électro-rock illustrent parfaitement l’esprit novateur de la compagnie québécoise et soulignent aussi les disciplines du cirque comme le cerceau ou le tissu aérien que la danse urbaine ou le vélo trial.

Au total, quatorze artistes se produisent sur scène en offrant de magnifiques performances, issues de treize disciplines différentes. Le premier tableau est d’ailleurs à l’image de la multidisciplinarité, prônée par Jeannot Painchaud, le metteur en scène avec un numéro entre danseurs et acrobates. Dans ce duo, l’amour aux accents de «West Side Story» est évoqué à travers la théâtralité, la poésie et l’agilité des corps. Le spectacle évolue au gré des figures hip-hop à faire perdre la tête dont certaines sont réalisées en roller. Les performances de vélo Trial de Thibault Phillipe sont  impressionnantes tout comme l’agilité et la souplesse des acrobates.

«I.D» se déroule aussi bien au sol avec un  numéro de corde à sauter énergique que dans les airs avec des prestations épatantes de Mat Chinois et de  Trampomur où Lisa Eckert, Nicolas Fortin Ignacio Adarve et d’autres s’envolent avec des figures très proches de la gymnastique. Outre la modernité, la réussite  de ce spectacle réside dans la beauté des numéros des arts du cirque. Le numéro de contorsionniste avec du tissu aérien entre Emi Vauthey et Xuan Le champion du monde de roller in-line est d’ailleurs l’un des points d’orgue du spectacle.Le duo invite à  l’émerveillement en réunissant deux univers totalement différents.La rêverie et l’équilibre sont donc très  présents tout au long du show avec notamment Justine Methé-Crozat et sa performance de cerceau aérien ou la prestation sur des échasses de Ryan Shinji Murray. Avec «I.D», le Cirque Eloize marque donc bien son empreinte à travers un spectacle rafraîchissant  féerique et ancré dans la modernité. 

jeudi 10 janvier 2013

SOLDES : 5 conseils pour bien shopper


Comme chaque année, les soldes sont la période idéale pour faire de bonnes affaires et renouveler sa garde robe. Beautytrendsandmore vous donne 5 conseils astucieux pour bien réussir vos soldes 2013 qui se dérouleront du 9 janvier au 12 février.

 
On fait le ménage dans son dressing : On a souvent tendance à amasser les habits au fil des années y compris ceux que l'on porte jamais, alors on fait le tri et on met de coté les habits trop petits, que l'on porte plus ou passés de mode. La bonne idée : donner, revendre ou échanger. De nombreuses associations font des collectes d'habits pour les plus démunis. On fait donc d'une pierre deux coups, en faisant une bonne action et en se débarrassant des habits qu'on ne met plus. On peut aussi revendre ou échanger sur le Web sur des sites comme Ebay, le bon coin, ou encore les plateformes web d'échange, très en vogue depuis un ou deux ans. Ces sites de troc permettent aussi de dénicher de belles pièces pour trois fois rien. Quelques sites de références :  le vestiaire des copines, pretachanger.fr, trocvestiaire.com.

La tenue : Pour faire les soldes choisissez une tenue confortable et simple. Ainsi, misez sur un jean ou un pantalon assorti d'un pull ou une petite robe tunique avec un legging/ collant. Coté chaussures, on choisit des chaussures plates, confortables (type ballerines).

Shopper utile : Lors des soldes, on achète parfois tout et n'importe quoi. Pour éviter de se retrouver avec des habits qu'on portera qu'une fois, on mise sur les basiques et des habits qu'on peut porter tous les jours et en soirée. On en profite aussi pour mettre de la couleur et de la variété dans sa garde-robe. Le bon compromis mixer des classiques avec quelques pièces originales. On peut par exemple se faire une liste des habits dont on a le plus besoin pour éviter de craquer à la moindre tentation venue. Bien-sûr, on ne s'interdit pas les coups de cœur. Les soldes sont aussi l'occasion de s'offrir de belles pièces ou de jeunes créateurs par exemple.

Les remises : Les bonnes affaires sont au rendez-vous cette année. Crise oblige, beaucoup de magasins pratiquent des rabais importants dés la première semaine, avec des remises allant jusqu’à moins 70%. Pour les soldes, les commerçants doivent indiquer le prix normal et le prix soldé. Le prix de départ, le taux de remise et le prix soldé doivent être clairement indiqués. De plus, le prix initial indiqué doit être celui pratiqué au cours du dernier mois (hors promotions). Les soldes ne sont ni reprises, ni échangées dans la majorité des magasins physiques. Cependant, tout article comportant vice caché doit être remboursé ou échangé.

Pensez au Web : Sur le net aussi, les soldes font un carton. Les sites web marchands rencontrent un succés fulgurant depuis plusieurs années. L'avantage est que l'on peut shopper tranquillement depuis chez soi. De plus, pour les achats sur le web, le délai de  rétractation est de 7 jours (remboursement). Quelques bons plans web : Sephora, Price Minister et bien d’autres

vendredi 4 janvier 2013

Patiner au Grand Palais

Jusqu'à dimanche «Le Grand Palais des Glaces » vous donne rendez-vous On Ice, en se transformant en patinoire géante sous la luxueuse et magnifique verrière de verre de la Nef du Grand Palais. Une occasion unique pour tous de pouvoir patiner dans un cadre qui mêle plaisirs d'hiver et magie des lieux.

©sophie Robichon_Mairie de Paris

L'endroit est unique et magique, ce lieu c'est le « Grand Palais des glaces» qui sous sa verrière abrite une patinoire éphémère de 1800M2. La nef Grand Palais accueille d'habitude quelques uns des plus grands rendez-vous artistiques et culturels de la FIAC, célébration annuelle de l'art contemporain aux expos Monumenta, d'Anish Kapoor, Daniel Buren. Exceptionnellement, ce lieu d'exception revêt ses habits de glace du 13 décembre au 6 janvier. Sur la plus grande patinoire de France, petits et grands, amateurs comme confirmés auront l'occasion de patiner dans un cadre hors du commun.

Cette atmosphère unique rappellera peut-être à certains un autre lieu fastueux, lui aussi situé autrefois à quelques pas de là, qui ne fut autre que le Palais de Glace devenu depuis le théâtre du rond-point des Champs Elysées. Dans ce théâtre vieux de plus d'un siècle, d'illustres inconnus comme quelques grands champions tel Andrée Joly ou des figures célèbres venaient s'élancer et réaliser de belles figures sur la glace. C'est donc une expérience unique qu'offre le « Grand Palais des glaces » car depuis le Palais de Glace, devenu en 1980, le théâtre du rond-point, jamais aucun lieu n'avait offert de décor si faste et féerique
.
Pour se plonger encore plus plus dans l'ambiance de la fête, «Le Grand Palais des Glaces » propose des nocturnes baptisés «Get Together on Ice de 20H00 à 02H00 (du jeudi au dimanche ) et la piste e glace se transforme en discothèque avec éclairages, boule à facettes et un D.J qui mixe de la musique pour vous entrainer dans des danses endiablées. La dernière nocturne aura lieu le samedi 5 janvier et accueillera pour l'occasion Polocorp, Ariel Wizman et The Mekanism avec à l'honneur le nouvel an russe.
Outre ces nocturnes, le lieu offrira aussi quelques spectacles et démonstrations sur glace.
On pourra aussi s'offrir quelques plaisirs sucrés ou salés ou se rafraichir le temps d'une pause dans les nombreux espaces de restauration autour de la patinoire
Au menu, hot-dog, soupes du monde, tartiflettes, huîtres, chocolats chauds ou vin chaud à déguster d ans des stands aux noms évocateurs tel que « Souvenirs d'enfance » «Que c'est bon la France» ou «le long des golfes clairs». Et certains pourront même se délecter d'une coupe de champagne patins aux pieds.

INFOS PRATIQUES

3, Avenue Winston Churchill. Métro Champs Elysées Clémenceau
RER : lignes C (station Invalides)
Bus : lignes 28, 42, 52, 72, 73, 80, 83 et 93
Parkings : Rond-point des Champs-Elysées, place de la Concorde, rue François-1er, Alma Georges-V, Champs-Elysées Lincoln, Matignon.  

Jusqu'au 6 janvier. 12 € de 10 h à 19 h, (location des patins comprise).
Nocturnes 20 € tarif unique de 19 h 30 à 2 h00 du matin du jeudi. au samedi. (location des patins comprise).

samedi 29 décembre 2012

Escapade féerique au Musée des Arts Forains


Niché à quelques pas de Bercy Village, le Musée des Arts Forains est un lieu magique qui vous transporte immédiatement dans le monde de la fête foraine et des arts du spectacle. Manèges de chevaux de bois, attractions d'antan, décors féeriques et spectacles magiques, petits et grands pourront s'émerveiller en ces temps de fêtes. Sur 8200m2, ce musée privé habituellement fermé au public ouvre ses portes exceptionnellement du 26 décembre au 6 janvier pour permettre à tous de découvrir l'univers des arts forains avec cette année un hommage spécial au Music-Hall entre froufrous et robes de stars.


Abrité dans un bâtiment en pierre, cet endroit fut autrefois les chais à vins des quartiers de Bercy et fait partie des monuments historiques. Le lieu est un chef-d'œuvre, un pur bijou de la fin du 19éme siècle construit par l'architecte l'Heureux, en 1886. Son créateur, Jean-Paul Favand est un passionné, comédien et antiquaire  qui offre au public le fruit d'une collection de plusieurs années. Le musée qui invite immédiatement à la rêverie est partagé en quatre univers entre la Venise du 18éme et la fête foraine du début du 20éme siècle, à travers lesquels petits et grands pourront se laisser emporter. Et le lieu est bien plus qu'un simple musée comme le témoigne Denis Barbier, directeur de production du musée « Ici, les objets ne sont pas sous vitrine, ils sont faits pour être vus, touchés car on peut monter sur les manèges et les attractions, ces objets ont été sélectionnés pour leur force, positionnés et éclairés par de la vidéo notamment. En fait, ils ont surtout été scénarisés selon le principe de Jean Paul Favand qui est un montreur d'objets».

Première escapade dans « Les Salons Vénitiens », les visiteurs sont plongés dans l'ambiance du carnaval et de la Venise du 18 ème siècle. L'univers de la scène vénitienne y est parfaitement représenté à travers les décors et personnages légendaires du carnaval tel Pierrot Lunaire ou ces femmes portant tenues et masques extravagants et sublimes. Les personnages du carnaval vous regardent du haut de leur loges et s'animent tout en chantant des airs lyriques le temps d'un spectacle de sons lumières qui vous transporte dans l'opéra vénitien du 18 ème siècle. On pourra aussi monter dans ce manège de gondoles vénitiennes ou encore assister à ce très beau spectacle de lumières «Venise la Sérénissime» qui met en scène une course de gondoles dans une Venise sublimée, mêlant automates du 19 ème siècle et techniques de projection modernes.

A l'extérieur aussi, les visiteurs peuvent s'évader dans «Le Théâtre de Verdure», véritable rue pavée du début du 20 ème siècle avec une végétation luxuriante entre marronniers et passiflores. Dans cette rue qui réserve quelques surprises, on pourra se régaler et se réchauffer avec des soupes à l'oignon ou du vin chaud, bouillant dans des chaudrons d'antan. Et à la nuit tombante, les éclairages subliment encore plus le lieu et lui offrent une autre facette.


Autre ambiance avec le «Théâtre du Merveilleux» qui sur 1700 m2 vous entraîne dans l'univers des «Tivolis», cabinet géant de curiosités, ode aux contes et légendes et parc d'attractions anciens. Le lieu rend hommage au spectacle vivant parisien de 1800 à 1840, époque de la révolution industrielle. En ces temps, les artistes émerveillaient le public grâce à des technologies comme la lanterne magique (éclairages et projections). Dans ce théâtre , petits et grands pourront s'essayer à des jeux d'adresse ou de hasard comme la course du Pallio de Sienne et le jeu de la Licorne, jeu forain de 1920 ici modernisé. Cette année, le Théâtre du Merveilleux se pare de glamour, plumes et paillettes avec l'univers du Music-Hall où l'on pourra découvrir quelques uns des plus beaux costumes dont les robes de Brigitte Bardot dans «Boulevard du Rhum» ou de Joséphine Baker sur scène ou encore découvrir des personnages mythiques du music-hall comme Yvette Guilbert aux oiseaux de Paradis, figures vivantes du music-hall.
Dernière escapade de ce voyage féerique avec «Le Musée des arts forains» et ses carrousels-salons des années 1900. Un espace d' invitation au rêve et au retour en enfance. Dans ce lieu qui restitue parfaitement l'ambiance de la fête foraine du début du 20ème siècle, petits et grands pourront se laisser emporter par la magie le manège des chevaux de bois, s'offrir des frissons avec ce manège de vélocipèdes de 1897 ou encore s'initier à la course du garçons de café dans un décor magique.

Outre de très belles attractions et décorations, ces trois lieux magiques sont aussi le théâtre de spectacles pour tous, mixant tradition et modernité entre magie, jonglage, numéros aériens, chansons anciennes et spectacles de sons et lumières.

Infos pratiques
Ouverture exceptionnelle au public sans réservation du 26 décembre au 6 janvier 2013
Musée des Arts Forains - Pavillons de Bercy
53 avenue des terroirs de France - Paris 12ème
Métro : Ligne 14 Station Cour St Emilion - Parking Vinci Bercy Terroirs
Horaires : De 10h à 18h sans réservation
Tarifs :
Adultes : 12€
Réduit :10€ (demandeurs d’emploi, handicapés, étudiants)
Enfants : 5€ (- de 12 ans)
Un ticket attraction sera remis avec chaque place achetée

mercredi 21 décembre 2011

Hussein Chalayan la mode entre futur et enchantement

Ce créateur née à Nicosie cultive une mode unique empreinte d'un grain de folie futuriste est au service de la délicatesse et l'élégance . L'exposition récits de mode aux Arts Décoratifs de Paris qui a rencontré un franc succès pendant plusieurs mois nous plonge dans l'univers fascinant d'Hussein Chalayan entre modernité et créativité


Il fait partie de ces créateurs atypiques et propose depuis 17 ans un autre regard sur la mode. L'exposition récits de mode met en lumière le travail de ce créateur chypriote d'origine turc qui s'amuse avec les matières, le multi culturalisme et bien plus encore.


Toute l'originalité de ses créations réside dans la matière comme l'utilisation de mobilier en bois transformé en robe lors du défilé «Living Room» pour sa collection After Words en 2003.

En 2006 , il récidive en créant une robe avec un repose-cou d'avion en guise de col. Cet univers de l'avion l'inspira aussi quelques années plutôt avec sa «Airplane dress» faite de matériaux utilisés dans l'aviation qui se transforme à l’aide d’une télécommande.


Avec lui, la matière est l'essence même, mêlant habilement créativité,architecture, mode et esthétisme. Une unicité mis en avant à travers des projets artistiques comme «Place to passage» où la mode explore des univers à la limite de la science fiction. On retrouve aussi des références au multiculturalisme dont Hussein Chalayan est familier avec ici déjà des références à ses origines turques et sa vie londonienne.

A travers la ville dans une capsule volante . Un voyage qui commence dans un parking désert et explore les paysages urbains de Londres et Istanbul. Mais ces projets artistiques ne sont pas que conceptuels, ils interrogent sur l'univers dans lequel nous vivons.

Place to Passage

Hussein Chalayan, génie de la mode

Que ce soit notre besoin d'aller toujours plus vite (place to passage) où l'évolution culturelle,les questions religieuses, les différences multi-ethniques. L'une des illustrations est Manifest Destiny la collection du printemps /été 2003 qui fait référence à la doctrine du milieu du XIX siècle pur justifier la soif d'expansion américaine.

Autre référence avec Ambimorpheus qui relate l'influence occidentale sur les vêtements turcs ou encore ce défilé de 1997 très polémique de femmes nues sous des tchadors. De collection en collection, ses créations font référence à des faits socio-culturelles et politiques avec cette capacité à conserver l'esthétisme et modernité.

Déstructuration et reconstruction inspirent Chalayan qui joue avec le corps et son évolution qui sont le centre de ses créations. Très loin des conventions et des stéréotypes de la mode, il innove avec l'utilisation des nouvelles technologies est aussi très présente comme sa robe en LED ou encore sa fameuse «remote control dress» une robe qui change, se raccourcit grâce à une télécommande. Jamais un créateur contemporain aura fait preuve d'une telle recherche dans ces créations de mode et de design tout en gardant le coté esthétique.

http://www.youtube.com/watch?v=XEGWarCzerY&feature=related

Avec ses robes de perles ou sa robes à bulles , on découvre aussi des collections épurées et inventives où le jeu de matières est une nouvelle fois en guest-star. Des créations en transparence et légèreté

L'autre particularité de ses créations est aussi l'esthétisme et la simplicité. Les formes entremêlent avec un résultat graphique. Les couleurs (argenté blanc noir gris) aussi expriment la vision de ce styliste capable aussi de voguer entre classicisme et sobriété Une mode esthétique et épurée mais toujours différente. Depuis 17 ans, Chalayan innove surprend, émerveille mais sans jamais choquer.


Hussein Chalayan Spring Summer 2007 Collection